Ça y est les nouvelles ruches du Clos du Nid sont arrivées depuis le Puy de Dôme. Ces ruches ont été achetées chez Jacky Dufoix, près de Vic le Comte. Le Clos du Nid a acquis 40 ruches auprès de cet apiculteur en activité depuis 44 ans. Après une carrière bien remplie, Jacky Dufoix prend sa retraite en fin d’année, et cède une bonne partie de son cheptel. Nous avons donc pris rendez vous le vendredi 29 avril, afin de choisir les ruches.
L’accueil de Jacky Dufoix fut des plus sympathique, et celui-ci nous a conduit à l’un de ses ruchers sur la commune de Mirefleurs. Nous avons ensemble visité les ruches afin de choisir celles qui constituerons notre futur cheptel. Ces ruches très populeuses, commençaient à présenter les premiers signes d’essaimage, donc nous avons détruits les cellules royales, et en avons profité pour marquer les reines. Chaque ruche possède sa hausse, qui contenait déjà du nectar. Après discussion, nous avons décidé de transhumer 20 ruches le soir même pour la Lozère, et les 20 autres restent sur place pour profiter de la miellée d’acacia locale. Ces 20 ruches seront transportées en Lozère fin mai/début juin, après la récolte de l’acacia.
Le premier lot de 20 ruches fut conduit le soir même au rucher de la Tieule, que nous avions préparé auparavant. Ce rucher est implanté en périphérie du futur site de production solaire, derrière la zone d’activité de la Tieule. Nous avions choisi cet emplacement en compagnie du Maire de la Commune. Nous avons chargé les ruches à 20h30 et pris le départ vers 21h30. Transhumance sans encombre jusqu’à la Tieule, où les ruches furent installées aux environs de minuit.
Le mercredi 4 mai, nous nous sommes rendus à la Tieule, en compagnie de trois usagers, pour visiter ce nouveau rucher. Belle journée, malgré un vent virulent, et l’activité des abeilles était des plus importante.
Les ruches semblaient s’être bien adaptées à leur nouvel environnement, et nous n’avons constaté aucun problème lié à la transhumance. De plus la miellée semblait au rendez-vous.
Chaque ruche fut visitée en détail, et nous avons de nouveau constaté des signes d’essaimage, avec la présence de cellules royales. Afin de faire baisser cette « fièvre d’essaimage » nous avons pris des cadres avec leurs abeilles, sans la reine, afin de constituer de nouvelles ruches, qui ont été déplacées sur la commune de Saint Germain du Teil (essaims artificiels). 7 nouvelles ruchettes ont été ainsi constituées. Cette technique permet de faire baisser la pression en terme de population dans la ruche. Bien sur nous avons détruit les cellules royales, et quelques ruches ont même reçu une seconde hausse. Il faudra poursuivre cette inspection minutieuse chaque semaine afin d’éviter le départ des essaims. Cet instinct de l’abeille lui a permis de se propager sur notre continent, mais l’essaimage va à l’encontre de la production de miel, du fait d’un affaiblissement de la ruche souche. iObit Driver Booster Pro Crack
Nous retournons également régulièrement dans le Puy de Dôme, afin de contrôler et de suivre les 20 ruches qui restent en place pour l’acacia. Nous avons même pu observer en direct l’essaimage d’une ruche. Cet essaim s’est posé dans le rucher de Jacky Dufoix, et avons pu le mettre dans une ruchette.
Du fait d’un hiver très doux, et de très grosses populations dans les ruches, l’essaimage cette année s’annonce très important, ce qui nous conduit à rester vigilant et à visiter chaque semaine les ruches.Cette semaine s’annonce très mitigée au niveau de la météo, et nous allons essayer de passer entre les gouttes pour inspecter les ruches. Si nous récoltons de l’acacia dans le Puy de Dôme, il faudra que la miellerie de Bouldoire soit en état de marche dès le fin du mois. Nous profitons du mauvais temps pour avancer le chantier.
Voilà quelques informations sur le début de cette saison. Le cheptel monte vite en puissance, et les usagers sont très motivés par l’apiculture. En espérant que la météo soit de notre coté pour cette saison…




