Les différents types de miel

Fruit du travail acharné des abeilles, le miel est une substance sucrée à laquelle on prête bien des vertus. Le miel, stocké dans les ruches des abeilles, représente le garde-manger de ces dernières et leur permets d’élever des larves dans de bonnes conditions.

Bien sûr, elles ne sont pas les seules à tirer profit de leur travail, d’autres espèces animales en profitent également… Telles que l’homme.

Malheureusement menacée, l’abeille est aujourd’hui protégée. De nombreuses organisations œuvrent pour aider cette espèce vitale pour les plantes et, par conséquent, pour toutes les espèces du règne animal. Si vous souhaitez vous aussi participer à la sauvegarde des abeilles, il est possible de parrainer une ruche sur le site de BienManger, notre partenaire !

Ruche - Récolte du mielAbeilles - Activités autour de la reine Installation de ruche au Roucat

Les grandes variétés de miels

Plus ou moins solide, plus ou moins foncé : le miel, ce  « nectar des dieux », serait paré de nombreuses qualités nutritives.

Cependant, on ne peut pas mettre tous les miels dans le même pot ! En effet, on peut dire qu’il existe autant de variétés de miel qu’il existe de variétés de fleurs. En somme, la composition nutritive du miel varie sensiblement en fonction du nectar récolté par les abeilles. Bien sûr, les apports nutritifs sont tout aussi variables.

Cependant, il existe tout de même de grandes familles de miels et des appellations variées. Faisons le point :

  • Miel d’acacia : connu sous le nom de « miel d’acacia », le miel de robinier est un miel à la coloration très claire et à la saveur particulièrement douce. L’acacia ne pousse pas en France, et le miel « d’acacia » n’est dans le fond qu’une appellation commerciale un peu trompeuse. En effet, l’arbre mellifère à partir duquel ce miel est créé est le robinier faux acacia et non l’acacia.
  • Miel de châtaignier : un miel au goût plus prononcé que son voisin : le miel acacia. En effet, le miel de châtaigner a un arôme assez corsé, voire quelque peu amer qui plaira aux connaisseurs. Ce miel peut arborer une couleur plus ou moins foncée selon qu’il soit produit à partir de nectar ou de miellat (substance produite par les pucerons).
  • Miel de Manuka : tout droit venu de Nouvelle-Zélande, le miel de Manuka se distingue des autres miels par une forme d’exotisme nimbée de mystère. On prête à ce miel tellement de vertus (antibactériennes essentiellement) que celles des autres variétés sembleraient bien pâles. Le miel de Manuka a un goût bien plus prononcé et une couleur plus foncée que la moyenne des miels. Difficile à trouver en France, cette variété de miel est généralement beaucoup plus chère que la moyenne.
  • Miel de lavande: un miel délicat à la teinte claire. On prête au miel de lavande des vertus antiseptiques et anti-inflammatoires. Particulièrement parfumé et fruité, ce miel couleur crème est très finement granulé et cristallise rapidement.
  • Miel de thym: on peut reconnaître cette variété de miel à sa robe ambrée qui tend légèrement vers l’orange. Le miel de thym dégage une odeur intense et diffuse une saveur très prononcée, longue en bouche. Très méditerranéen, il est plutôt produit en Espagne et en Italie, mais quelques ruchers français se sont spécialisés dans sa production (notamment dans le causse du Larzac). Contrairement au miel de lavande, le miel de thym a une cristallisation grossière et très rapide.
  • Miel de sapin: comment obtenir du miel à partir de végétaux qui ne produisent pas de fleurs ? Contrairement aux miels cités ci-dessus, le miel de sapin est essentiellement issu de miellat et non de nectar. Aussi peu attrayant que cela puisse paraître, le miellat désigne les excréments sucrés produits par les pucerons qui vivent sur les résineux. Les abeilles récupèrent cette substance au même titre que le nectar des fleurs. La conservation du miel de sapin est excellente et son arôme se révèle malté et prononcé. Il s’agit d’un miel qui reste liquide très longtemps (cristallisation très lente), bien que son pouvoir sucrant soit quelque peu moins élevé que la moyenne des autres miels.

Bien sûr, il existe encore beaucoup d’autres types de miels. Comme évoqué en introduction il serait très ambitieux de chercher à dresser une liste exhaustive. Miel de carotte, de datte, de menthe, de framboisier : autant de variétés possibles en fonction du type de plantes butinées !

Les mentions spéciales

Après avoir évoqué les divers types de miels, il semble de bon ton d’évoquer des dérivés. Voici des produits très proches du miel qui ne correspondent pas à une variété en tant que tel.

  • Gelée royale: comment évoquer les divers types de miels sans parler de la fine fleur ? La gelée royale n’arbore pas la belle robe dorée du miel : il s’agit d’une substance blanchâtre au goût très sucré. Il s’agit de la nourriture destinée à l’ensemble des larves de la colonie. La gelée royale est un met rare et précieux : sa production fait appel à des techniques particulières car elle n’est pas destinée à être stockée comme l’est le miel.
  • Miel bio: cela ne vous a certainement pas échappé, nous sommes actuellement dans un essor fulgurant de la production de produits bio. Le miel n’échappe pas à cette tendance résolument ancrée dans nos mœurs. Le label bio du miel a vocation à garantir au consommateur que la zone de butinage des abeilles soit dépourvue de produits chimiques et de cultures génétiquement modifiées (OGM).